Des méditations qui changent la vie

Guèn Sangyé sera à Paris en novembre  pour guider une retraite de 3 jours sur un thème qui lui va comme un gant, lui qui inspire par son rayonnement et sa joie de vivre au quotidien. Mais il serait faux de croire qu’il est tombé dedans quand il était petit. Retour en quelques lignes sur un parcours qui mérite le détour.

Tu es devenu moine bouddhiste à 24 ans, comment en es-tu arrivé là ?

“Je suis venu faire un séjour de bénévolat au CMK France en 2015. J’étais plutôt étudiant raté à l’époque. Je ne trouvais pas de sens à la vie et j’étais un peu dépressif. Mon père était mort en 2013, ce qui a été un électrochoc dans ma vie. Du jour au lendemain, je suis devenu végétarien, je me suis intéressé à la méditation. Quand je suis arrivé au CMK France, il y avait une retraite sur Huit étapes vers le bonheur. J’étais scotché de voir qu’un groupe de personnes pouvait mettre de l’énergie pour améliorer leur amour et leur compassion. Cela m’avait chamboulé. Un an après j’étais moine et je faisais partie des managers du CMK France ! Cela peut paraître fou mais c’était comme une évidence pour moi. C’était un mode de vie que je ne connaissais pas mais j’ai vite compris que c’était ça que je cherchais.”

Quel est ton parcours en tant qu’enseignant ?

“J’ai commencé à enseigner en 2018 à Bordeaux et Poitiers. A partir de février 2020, j’ai suivi le ITTP (Intensive teacher training program) au centre mère de la Nouvelle Tradition Kadampa pour me perfectionner en tant qu’enseignant. Cela a duré 6 mois. C’était incroyable ce programme avec 32 personnes du monde entier, le meilleur moment de ma vie. Voir la magie, la puissance des enseignements de Bouddha… Au fil des semaines, je me sentais de plus en plus paisible et heureux. C’était facile alors que l’on traversait une pandémie. Il y a vraiment eu un avant et un après dans ma vie spirituelle. Cela fait maintenant 4 ans que je suis enseignant principal du centre de Toulouse et je me sens tellement chanceux tous les jours d’avoir tant d’espace pour étudier, pratiquer et partager ça avec les autres C’est un honneur.”